Pour quelles difficultés la méthode de lecture visuelle Alvea est-elle utile ?

  • confusions de lettres (b, d, p, q), m et n. Les aides visuelles de la méthode Alvea permettent de distinguer clairement les lettres :
    • le d est rempli dedans
    • le p est en perspective
    • le m est survolé par une mouette
    • le son qu a une image dédiée
  • confusion de sons et/ou de phonèmes (é et è, an et on, …) : Les images dédiées pour chaque son et phonème permettent de les identifier clairement et rendent la lecture plus fluide.
  • oubli de lettres
  • confusion de mots
  • difficultés d’association de deux lettres ou plus pour former un seul son
  • difficulté d’accès au sens car trop d’efforts liés au déchiffrage
  • difficultés dans l’automatisation du déchiffrage (l’effort est recommencé en permanence, même après de nombreux entrainements)
  • Manque d’envie de lire
  • Nervosité / Stress lors de la lecture : l’enfant s’agite ou agite son livre ou essaye de détourner l’attention ou de basculer vers une autre tâche
  • Troubles psychosomatiques au CP, en particulier le matin avant d’aller à l’école : maux de ventres, douleurs dans les membres, nausées, manque d’entrain, lenteur à se préparer, pleurs. Les pleurs au coucher, les cauchemars avec un réveil au milieu de la nuit peuvent aussi être un signe révélateur de difficultés en classe.
  • Troubles comportementaux en classe
  • Difficultés de lecture signalées par l’enseignante de CP
  • Lecture non fluide au troisième trimestre de CP.
  • Lecture toujours difficile en fin de CP / à l’entrée en CE1.
  • La dyslexie (10 % des élèves !), mais à moins que la fratrie ou les parents soient déjà diagnostiqués, il est malheureusement rare que la dyslexie soit diagnostiquée à l’entrée en CP.
  • La dysorthographie – en général la dysorthographie est associée à une dyslexie
  • Un profil d’enfant « visuo-spatial », ayant de fortes capacités d’orientation, de construction, de vision et de conception voire de dessin en 3D, de logique et ayant dans le WISC IV un QI perceptif très au dessus du QI verbal.
  • Les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité : TDA, TDAH
  • Peut-être aussi la dysphasie (difficultés du langage oral) et la dyspraxie, d’autant plus que ces troubles sont souvent concomitants avec une dyslexie.
  • Des problèmes de vue non diagnostiqués ou non corrigés correctement (hypermétropie – 9% de la population, astigmatisme, …).
  • Des problèmes auditifs qui entrainent des confusions de sons.
  • Des troubles des apprentissages de manière plus générale.
  • Une langue maternelle qui n’est pas le français et qui a donc d’autres sons et d’autres phonèmes.
  • Un retard scolaire ou de développement.
  • Le redoublement du CP.
  • Des problèmes psychologiques, en particulier dans le cadre familial ou dans l’environnement proche de l’enfant qui font que l’enfant a du mal à se concentrer sur les apprentissages en classe.